« Le
confident », d’Hélène Grémillon
En
France, à la fin des années 30 jusque dans les années 70
Camille
Werner est éditrice à Paris, et vient de perdre sa mère Elisabeth.
Son père, Paul, est mort depuis longtemps durant la seconde guerre
mondiale. Elle a un frère, Pierre.
Sa
vie est sans histoire ni zone d’ombre. Elle a un ami, Nicolas, et
attend un enfant de lui.
Parmi
les lettres de condoléances qu’elle reçoit, l’une attire son
attention. Ce n’est pas une lettre de condoléances, mais un
manuscrit de plusieurs pages non signé. Intriguée, elle y découvre
un fragment de vie mettant en scène d’autres personnes :
Annie et sa famille, celle de Louis, ami d’enfance d’Annie dont
il est amoureux ; ils sont camarades de classe à l’école de leur
petit village.
D’abord
troublée par cette lettre, Camille se dit que c’est une erreur de
ce Louis, narrateur de la lettre. Puis elle oublie, la vie reprenant
son cours normal. En cette période difficile, la concierge de
l’immeuble, madame Merleau, lui propose comme toujours son aide et
a pour elle des attentions toutes particulières auxquelles Camille
est sensible.
Puis
une seconde lettre de Louis arrive, décrivant son quotidien à
l’école, sa fracture du tibia et Annie qui s’était portée
volontaire pour lui porter ses devoirs chez lui, ses efforts pour
attirer son attention en lisant les livres sur la peinture et les
femmes peintres.
Camille ressentit alors une forte gêne. Comme prévenir l’expéditeur dévoilant peu à peu la vie intime de cette « Annie ». C’est sans succès que Camille se rend au bureau de poste de son quartier.
Camille ressentit alors une forte gêne. Comme prévenir l’expéditeur dévoilant peu à peu la vie intime de cette « Annie ». C’est sans succès que Camille se rend au bureau de poste de son quartier.
C’est
à la fin de la lettre suivante que Camille ressentit la peur
s’insinuer en elle, Louis faisant clairement comprendre à la fin
de la lettre qu’elle faisait partie du récit. Mais quel rôle lui
attribue-t-il, , à elle qui vit une vie sans histoire ?
Continuant son récit, Louis raconte qu’Annie avait fait connaissance d’une Madame M qui fait partie d’une riche famille de la région. Esseulée par les longues absences de son mari qui est journaliste, Elisabeth M.se lie avec Annie ; car Annie peint, et c’est la peinture qui a attiré l’intérêt d’Elisabeth M. sur sa personne. Elisabeth va même jusqu’à faire installer un atelier dans l’une des pièces de sa belle demeure, et demander à l’un de ses amis sculpteur de venir lui donner des cours. Annie passe donc de plus en plus de temps chez Elisabeth et délaisse son petit ami Louis qui disparaît peu à peu de sa vie. Elisabeth lui révèle alors son infortune à ne pas avoir réussi à avoir d’enfant.
Continuant son récit, Louis raconte qu’Annie avait fait connaissance d’une Madame M qui fait partie d’une riche famille de la région. Esseulée par les longues absences de son mari qui est journaliste, Elisabeth M.se lie avec Annie ; car Annie peint, et c’est la peinture qui a attiré l’intérêt d’Elisabeth M. sur sa personne. Elisabeth va même jusqu’à faire installer un atelier dans l’une des pièces de sa belle demeure, et demander à l’un de ses amis sculpteur de venir lui donner des cours. Annie passe donc de plus en plus de temps chez Elisabeth et délaisse son petit ami Louis qui disparaît peu à peu de sa vie. Elisabeth lui révèle alors son infortune à ne pas avoir réussi à avoir d’enfant.
Sur
le ton de la plaisanterie, Annie lui propose de porter son
enfant…proposition acceptée très sérieusement par Elisabeth M
peu de temps après. La compassion d’Annie à l’égard
d’Elisabeth finit par lui faire accepter d’être enceinte du mari
d’Elisabeth.
Quoi de plus simple ? La maternité d’Annie sera cachée, tandis qu’Elisabeth feindra d’être enceinte.
Quoi de plus simple ? La maternité d’Annie sera cachée, tandis qu’Elisabeth feindra d’être enceinte.
L’auteur nous décrit les
conséquences irréversibles de décisions irréfléchies prises par
deux personnes dans le domaine essentiel qu’est celui de la
maternité.
S’étalant sur une période de deux décennies, le roman nous décrit la lutte impitoyable de deux femmes à avoir le droit d’être mère, entraînant avec elles leurs proches et amis.
S’étalant sur une période de deux décennies, le roman nous décrit la lutte impitoyable de deux femmes à avoir le droit d’être mère, entraînant avec elles leurs proches et amis.
Michel
ALLAIN