L’inspecteur Erlendur Sweinsson,
Héros récurrent de
l’auteur Arnaldur INDRIDASON
En
Islande, à Reykjavik, de nos jours
Erlindur
Sweinsson est un inspecteur méticuleux, besogneux, pour qui le
travail ingrat ne rebute pas pour arriver à ses fins. Il a ainsi
gagné le respect de son équipe. Très intuitif, interprétant d’une
façon parfois irrationnelle les moindres petits détails de ses
enquêtes, sa manière de travailler le pousse dans des directions
échappant à la logique commune.
S’investissant
totalement dans son travail au détriment de sa vie familiale, il est
divorcé depuis longtemps et n’a pas de relations suivies avec ses
deux enfants dont il n’a pas eu le droit de visite. Son fils,
Sindri Snaer, en cure de désintoxication, ne donne plus signe de vie
depuis longtemps, tandis que sa fille, Eva Lind, est une marginale,
venant lui rendre visite le plus souvent pour solliciter son aide
financière afin de payer son dealer.
Erlindur
évolue dans un monde gris, sans chaleur, côtoyant la face obscure
de l’humanité par son travail et la désespérance au quotidien
vécue par ses enfants qu’il aide de son mieux
* * *
*
Une aventure de Erlendur Sweinsson : « La cité des Jarres »
Une aventure de Erlendur Sweinsson : « La cité des Jarres »
L’inspecteur Erlendur Sweinsson et son équipe enquête sur le meurtre d’un homme de 70 ans du nom de Holdber, retrouvé mort à son domicile, le crâne fracassé. La thèse du meurtre crapuleux effectué est privilégiée, un marginal ayant été aperçu par les voisins. Pourtant, argent et carte de crédit sont toujours dans le porte feuille de la victime qui vit de façon modeste. Seule trace de l’agresseur : une petite feuille de papier posée sur le cadavre où sont inscrits trois mots mystérieux, « je suis Lui », ce qui interpelle Erlendur.
L’appartement
est fouillé, permettant de découvrir une anodine photographie
dissimulée sans raison apparente dans le bureau de la victime et qui
représente la tombe d’une petite fille.
Erlendur va relier entre eux ces deux indices, et contrairement au reste de son équipe, est persuadé que le mobile du meurtre n’est pas crapuleux mais généalogique.
Erlendur va relier entre eux ces deux indices, et contrairement au reste de son équipe, est persuadé que le mobile du meurtre n’est pas crapuleux mais généalogique.
Erlendur
entreprend une recherche plus approfondie sur Holber qui se révèle
être un personnage sans moralité et violent, soupçonné de viol
une quarantaine d’années plus tôt sur une jeune femme prénommée
Kolbrun. L’infortunée jeune fille portera plainte mais ne sera pas
entendue, car considérée comme une consentante. Holber ne sera pas
inquiété.
La
jeune fille met au monde neuf mois plus tard une petite fille à qui
elle donne le prénom de Audur.
Averti de cette naissance par un comparse peu recommandable du nom de Grétar, Holber niera toujours être le père de cette enfant. Quatre années passent, puis l’enfant meurt d’une tumeur au cerveau - sa mère, inconsolable, décède peu après.
Averti de cette naissance par un comparse peu recommandable du nom de Grétar, Holber niera toujours être le père de cette enfant. Quatre années passent, puis l’enfant meurt d’une tumeur au cerveau - sa mère, inconsolable, décède peu après.
Erlendur
apprend d’un autre comparse du nom de Ellidi qu’un autre viol
aurait été perpétué à la même époque par Holber, mais n’aurait
pas fait l’objet de plainte. Son instinct lui dit alors de
rechercher la trace de cette seconde et hypothétique victime qui
s’est comme volatilisée dans la nature… son intuition permettra
à cette enquête de routine de dévoiler les incroyables
prolongements de ce fait divers.
Michel
ALLAIN