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mercredi 4 janvier 2006




L’inspecteur Erlendur Sweinsson,

Héros récurrent de l’auteur Arnaldur INDRIDASON


En Islande, à Reykjavik, de nos jours

Erlindur Sweinsson est un inspecteur méticuleux, besogneux, pour qui le travail ingrat ne rebute pas pour arriver à ses fins. Il a ainsi gagné le respect de son équipe. Très intuitif, interprétant d’une façon parfois irrationnelle les moindres petits détails de ses enquêtes, sa manière de travailler le pousse dans des directions échappant à la logique commune.

S’investissant totalement dans son travail au détriment de sa vie familiale, il est divorcé depuis longtemps et n’a pas de relations suivies avec ses deux enfants dont il n’a pas eu le droit de visite. Son fils, Sindri Snaer, en cure de désintoxication, ne donne plus signe de vie depuis longtemps, tandis que sa fille, Eva Lind, est une marginale, venant lui rendre visite le plus souvent pour solliciter son aide financière afin de payer son dealer.

Erlindur évolue dans un monde gris, sans chaleur, côtoyant la face obscure de l’humanité par son travail et la désespérance au quotidien vécue par ses enfants qu’il aide de son mieux

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Une aventure de Erlendur Sweinsson : « La cité des Jarres »


L’inspecteur Erlendur Sweinsson et son équipe enquête sur le meurtre d’un homme de 70 ans du nom de Holdber, retrouvé mort à son domicile, le crâne fracassé. La thèse du meurtre crapuleux effectué est privilégiée, un marginal ayant été aperçu par les voisins. Pourtant, argent et carte de crédit sont toujours dans le porte feuille de la victime qui vit de façon modeste. Seule trace de l’agresseur : une petite feuille de papier posée sur le cadavre où sont inscrits trois mots mystérieux, « je suis Lui », ce qui interpelle Erlendur.

L’appartement est fouillé, permettant de découvrir une anodine photographie dissimulée sans raison apparente dans le bureau de la victime et qui représente la tombe d’une petite fille.
Erlendur va relier entre eux ces deux indices, et contrairement au reste de son équipe, est persuadé que le mobile du meurtre n’est pas crapuleux mais généalogique.

Erlendur entreprend une recherche plus approfondie sur Holber qui se révèle être un personnage sans moralité et violent, soupçonné de viol une quarantaine d’années plus tôt sur une jeune femme prénommée Kolbrun. L’infortunée jeune fille portera plainte mais ne sera pas entendue, car considérée comme une consentante. Holber ne sera pas inquiété.
La jeune fille met au monde neuf mois plus tard une petite fille à qui elle donne le prénom de Audur.
Averti de cette naissance par un comparse peu recommandable du nom de Grétar, Holber niera toujours être le père de cette enfant. Quatre années passent, puis l’enfant meurt d’une tumeur au cerveau - sa mère, inconsolable, décède peu après.
Erlendur apprend d’un autre comparse du nom de Ellidi qu’un autre viol aurait été perpétué à la même époque par Holber, mais n’aurait pas fait l’objet de plainte. Son instinct lui dit alors de rechercher la trace de cette seconde et hypothétique victime qui s’est comme volatilisée dans la nature… son intuition permettra à cette enquête de routine de dévoiler les incroyables prolongements de ce fait divers.

Michel ALLAIN