(Patientez un peu, une colonne importante va apparaitre sur la droite mais Blogspot est un peu lent...)


lundi 23 mai 2005




« Veuf » de Jean Louis Fournier




De nos jours, à Paris.

Quarante ans de vie commune et sans nuages viennent de passer lorsque Jean Louis se retrouve brutalement veuf, sa femme ayant brutalement quitté ce monde par un triste jour de novembre.

Ce pénible évènement suscite un afflux de souvenirs où la tristesse se mêle toujours à la tendresse..

Jeans Louis se rappelle que, réalisateur de documentaires à la télévision, et par l’absence de son assistante habituelle, il rencontra sa remplaçante, Sylvie, celle qui devint très vite son épouse.

Déjà divorcé, Jean Louis a eu trois enfants de son premier mariage, ses deux garçons, Mathieu et Thomas souffrant tout deux d’un léger retard mental, et Marie, sa fille. Tous trois venaient un week-end sur deux au domicile de leur père, Sylvie s’occupant très bien et avec bonne humeur des deux garçons. Sylvie s’attacha également à la fille de son mari qu’elle emmenait lorsque Jean Louis et elle partaient en vacances.

Ainsi allait la vie, partagée entre famille, amis, maisons successives et animaux familiers, sans oublier la passion de l’écriture de Sylvie qui venait, cruel hasard, de terminer un livre sur les retraités, « les retraités sont débordés»


Aujourd’hui ; au faite de sa période de deuil, Jean Louis se remémore avec attendrissement leur quotidien, chaque fait anodin, chaque objet familier, chaque habitude, chaque évènement même sans importance étant prétexte à souligner les qualités de son épouse, qualités méritées qui plus est.

Dur avec lui-même, il se juge comme manquant de fantaisie, d’une banalité affligeante, tout à l’opposé de son épouse à la personnalité lumineuse.

Telle une citation de Garcia Marquez  « les gens qu’on aime devraient mourir avec leurs affaires ».
Michel