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mardi 20 décembre 2005


LES COMBUSTIBLES
 d’ Amelie Nothomb

Notre appétit de lecture à l’épreuve du néant
L’évêque Rémy baptisant Clovis lui dit « Brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé »
Face à la guerre qui entoure les trois personnages, les livres de la bibliothèque jeter dans le feu peuvent-ils encore réchauffer ?
Quel livre survit à la guerre ? Quelle phrase reste face au néant ? Le roman d’Amélie Nothomb est iconoclaste ! Les personnages brûlent les livres …. Pour se réchauffer ! Comme dans le film FARENHEIT 451 (la température où brûle le papier) pour anéantir la culture ! La culture sert-elle à quelque chose ?
Toutefois nos trois compères recherchent l’auteur, la le livre, la phrase qu’il faut peut-être garder jusqu’à la dernière extrémité pour rallumer la flamme intérieure.
Le lecteur est embarqué à penser à l’auteur, au livre, à la phrase qui ranime son appétit de vivre. Je pense à cet écrivain haïtien dont la maison, la bibliothèque, à été emportée par le tremblement de terre prononçant ces mots devant les décombres : Que me reste-t-il ? Il me reste la culture !

Richard