LES COMBUSTIBLES
d’ Amelie Nothomb
Notre appétit de lecture à l’épreuve
du néant
L’évêque Rémy baptisant Clovis lui
dit « Brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé »
Face à la guerre qui entoure les trois
personnages, les livres de la bibliothèque jeter dans le feu
peuvent-ils encore réchauffer ?
Quel livre survit à la guerre ?
Quelle phrase reste face au néant ? Le roman d’Amélie
Nothomb est iconoclaste ! Les personnages brûlent les livres ….
Pour se réchauffer ! Comme dans le film FARENHEIT 451 (la
température où brûle le papier) pour anéantir la culture !
La culture sert-elle à quelque chose ?
Toutefois nos trois compères
recherchent l’auteur, la le livre, la phrase qu’il faut peut-être
garder jusqu’à la dernière extrémité pour rallumer la flamme
intérieure.
Le lecteur est embarqué à penser à
l’auteur, au livre, à la phrase qui ranime son appétit de vivre.
Je pense à cet écrivain haïtien dont la maison, la bibliothèque,
à été emportée par le tremblement de terre prononçant ces mots
devant les décombres : Que me reste-t-il ? Il me reste la
culture !
Richard